Capitaine América et le Faucon No.20

Depuis que ce blog est devenu Les samedis comicOrama en français, il est supposé être hebdomadaire. Mais puisque c’est la première semaine, j’offre ce second billet en bonus entre les deux premiers samedis.

Date de parution: 1973
Prix: 25¢

Histoire:
Cap et son partenaire, Le Faucon, arrêtent le vol d’un fourgon blindé. Frustré que Cap ait battu plus d’homme que lui, le Faucon s’en va bouder.

Il voit Leila, sa copine, au bras d’un autre gars et la lui enlève. Il l’amène sur un toit et lui parle de son sentiment d’infériorité face à Cap.

Pendant ce temps, un hippie musclé en collants jaune (si on se fie à la couverture) dévalise la Bourse de New York. Il se nomme Solarr, son pouvoir vient du soleil, et il est capable de projeter de ses mains des rayons de chaleur de plusieurs milliers de degrés. Après avoir commis son vol, il sort dehors, se recharge au soleil et tue une dizaine de passants, comme ça, pour le fun.

Il se fait interrompre par Cap qui lui fonce dessus. Après avoir échangé quelques coups, Cap le bat en lui donnant une couche de peinture.

Cap réalise que le Faucon a assisté à sa bataille avec Solarr, a vu qu’il n’avait pas besoin d’aide pour le battre, et est reparti sans lui dire un mot. Cap le voit partir et décide de lui courir après pour en discuter, en lui criant son nom en anglais.

L’histoire se termine alors qu Sharon Carter, la blonde de Cap, quitte son appartement en lui laissant un mot d’adieu. Fin!

Détails technique:
Cette histoire se passe pendant une brève période où le Capitaine possédera une force surhumaine. On voit d’ailleurs dans ce numéro qu’il est capable d’arracher une porte blindée à mains nues.

Il possédera cette force pendant 36 numéros avant que Jack Kirby, de retour dans la série, redescende sa force à un niveau normal, quoi que toujours au summum du potentiel athlétique.

Critique:
Comme on a pu le voir au début de cette aventure, Cap est maintenant super-puissant. Solarr, lui, à part ses pouvoirs solaires, ne démontre nulle super-force. Malgré ça, il reste bien portant malgré le fait que Cap lui assène des coups d’une puissance à lui réduire les os en cure-dents.

Ce comic met en vedette la super-origine la plus poche de tous les temps: Le gars passe tellement de temps dans le désert, à prendre du soleil, qu’il devient un émetteur d’énergie solaire. Voyez plutôt:

Comme le souligne son origine, le soleil lui a fait craquer le cerveau, ce qui explique plusieurs choses. D’abord, le fait qu’il ne sait pas prononcer le mot soleil correctement.

Mais surtout ceci: Il commence par espérer que Cap ne se rendra pas compte qu’il a besoin du soleil pour se recharger…

…pour ensuite, L’IMAGE SUIVANTE, gueuler ceci:

Pour un gars dont le pouvoir vient du soleil, il n’est pas tellement brillant.

Sinon, ces petits détails mis à part, le rythme est bon, les scènes se succèdent sans temps mort, et le dessin est rempli d’action et de poses dynamiques. C’est probablement pourquoi ce numéro était un de mes comic favoris quand j’étais petit.

Et pour la petite histoire: À la première page de ce comic, on annonce: Un nouveau personnage: SOLARR, encore un nom qui va faire parler de lui.  En réalité, on ne le reverra plus jamais.  Du moins, pas dans un comic en Français. Après une dizaine d’apparitions (dont certaines en flashback, et d’autre en tant qu’élément dans le décor) dans des séries telles que Defenders, Dazzler, Marvel Team-Up et Alpha Flight, il mourra dans Power Man & Iron Fist No.113, étranglé par le corps (animé par magie) d’un homme qu’il venait tout juste d’incinérer. Bref, il n’a pas fait long feu

Biographie et histoire du personnage (en anglais)

A propos Steve Requin

Auteur, blogueur, illustrateur, philosophe amateur et obsédé textuel.
Cet article a été publié dans Capitaine América, Comics Héritage, The 70s. Ajoutez ce permalien à vos favoris.

2 commentaires pour Capitaine América et le Faucon No.20

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  2. Martin Guindon dit :

    Vraiment savoureux 🙂

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