Le Québécois dans la BD internationale 2

Ce billet est un complément de celui d’hier.  C’est une façon hypocrite de dire que j’aurais dû y mettre plus de travail et de matériel. Méa coupabl’.

Tout d’abord, je disais que je ne pouvais plus compter le nombre de références à la chanson Ma Cabane au Canada de Line Renaud. En fouillant dans ma collection personnelle, j’en ai retrouvé trois.  La première est tirée de la BD Le Chef, une aventure de Totoche par Tabary, dessinée en 1969, et (re) publiée en 1977 dans Pif Gadget no.424, l’agent Bodard nous en fait une interprétation.

La seconde référence est de Frank Margerin, dans l’album Ricky VII. En plus d’évoquer cette chanson, il y donne une vision caricaturale (espérons) de ce que le français-de-France moyen pense de notre beau pays.

Et la plus récente, c’est dans le titre de cette BD signée Coyote.

Toujours en lien avec le billet précédent, j’ai trouvé la version anglaise de la page de Dr Slump, avec le bûcheron canadien Mac Aban qui lâche un Tabernacle. Le bûcheron a changé de nom pour Mister Heyheyho, mais provient toujours du Canada. Il est donc probablement safe d’affirmer que dans la version originale, Akira Toriyama l’avait créé canadien.

… à moins que le traducteur anglais (ou américain?) ait travaillé à partir de la version française plutôt que du japonais.  Je serais curieux de savoir ce qu’il disait originalement dans la seconde image.

Et puisque l’on parle de Dr Slump, Toriyama aime bien intercaler, entre les aventures d’Aralé, des petites BD semi-autobiographiques. Celle qui suit est tirée de l’album 5.  Pour une raison qui m’échappe, le traducteur a l’air d’avoir essayé (et lamentablement échoué) de les faire parler en québécois.

Attention: Sens de lecture japonais.

La semaine prochaine: Le Québécois dans les comics de Marvel et DC: Jurons et FLQ.

A propos Steve Requin

Auteur, blogueur, illustrateur, philosophe amateur et obsédé textuel.
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7 commentaires pour Le Québécois dans la BD internationale 2

  1. Tori dit :

    Bon, j’aurais dû lire le second billet avant de mettre un commentaire sur le premier…
    Du coup, la version anglophone est plus fidèle : elle conserve même le nom du personnage.
    Sur la seconde image, il disait un simple « Uoooo—« .
    Quant au parler « québec-isant », c’est parce qu’en japonais, il parle dans le dialecte de Nagoya, qui peut paraître exotique à l’oreille (enfin aux yeux, plutôt, vu qu’il s’agit d’écrit) d’un Japonais. C’est pour ça que le traducteur a choisi un français exotique… Et il faut avouer que le français le plus exotique pour un Français est probablement celui parlé au Québec (Enfin, c’est plutôt le Cadien, mais il faut en connaître le vocabulaire).
    Il aurait pu faire appel à un ami de Québec, cela dit, pour avoir un résultat plus convaincant.

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    • Steve Requin dit :

      Et voilà qui répond à mes interrogations. Merci.

      Je suppose que c’est pour une raison semblable que dans la version française du manga Sakura, Kero a l’accent marseillais.

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      • Tori dit :

        L’accent de Kero est en fait celui d’Ôsaka, je crois et il y a souvent un parallèle qui est fait entre les contrastes d’Ôsaka et Tôkyô (le Kantô) et ceux de Marseille et Paris (sur le caractère de leurs habitants respectifs, par exemple), qui fait que l’accent d’Ôsaka est souvent rendu par l’accent de Marseille (c’est le cas pour Heiji dans Détective Conan, il me semble).
        Dans le cas du japonais parlé à Nagoya, c’est plus exotique encore à l’oreille d’un Tôkyôïte.

        Pour une fois, tes posts parlent de sujets que je connais plutôt bien (et je n’ai pas choisi d’utiliser ce pseudo pour rien (je l’utilise depuis une vingtaine d’années, déjà) !), c’était donc un plaisir d’y apporter ma petite contribution.

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